Laurent Perpigna : « On essaye de supporter notre équipe et de faire la fête à notre manière »
Invité hier soir de Girondins TV, le ‘capo’ des Ultramarines, Laurent Perpigna, a dû expliquer comment, parfois, lui venait (ainsi qu’au groupe de supporters majeur des Girondins de Bordeaux) cette réputation d’avoir de l’humour ; chose pas si courante dans le monde des tribunes. Et qui sera peut-être encore employée dimanche, pour les 30 ans des UB 87 ; qui sait ?
« Tout est improvisé, c’est sans filet (sourire) ! Mais il faut bien prendre conscience que le cadre ultra c’est quelque chose de très sérieux, avec beaucoup de codes et de règles. Après, chaque groupe ultra a un peu sa particularité, et c’est vrai que nous, on a vécu des années qui nous ont tellement poussés à bout que parfois on a cherché à faire passer des messages autrement que par la force, car par la force c’est finalement très difficile de toucher les gens. Et puis, le football c’est aussi une fête, et nous, quand on est dans les tribunes on est en fête parce qu’on chante, qu’on bouge ; même si le match est moyen – pour ne pas dire d’autres adjectifs… – ! On essaye de supporter notre équipe et de faire la fête à notre manière, même si parfois on fait quelques ‘craquages’. Le fameux chant ‘On se fait chier’ (en 2011, lors d’un 0-0 contre Arles-Avignon, NDLR), c’était vraiment vrai. On se faisait vraiment chier. Et on aurait pu l’exprimer de 50 autres manières sans que ça ne touche personne… Mais là, bon, c’est tellement sorti du cadre traditionnel d’un match de foot que c’est passé au zapping. Pareil pour le ‘Janot si t’es sympa laisse marquer Ben Khalfallah’. »
Autre leader ultra présent en plateau du ‘Club House’, Thibaud Baccomo, avait juste avant refilé ce sujet-là à son compère : « L’humour, c’est plutôt le domaine de Laurent. Moi j’en ai pas trop (sourire)… Mais c’est vrai qu’on arrive à être assez ironique. On a prévu quelques banderoles piquantes« .