Florian Brunet insiste sur l’indépendance financière des Ultramarines et leur rôle dans la vie du club

Pour le match de leurs 30 ans, le Bordeaux – Marseille de demain soir, les Ultramarines Bordeaux 87 ont promis une ambiance de feu et un show extraordinaire. Mais toute cette passion qu’ils mettent au service du club des Girondins de Bordeaux et de son image, en étant un public fidèle, actif et très dynamique, c’est bénévolement qu’ils le font. Un fait très important que Florian Brunet et Pierre Lafaye, deux des quatre leaders UB 87 qui étaient présents avec nous, hier, dans l’émission ‘Girondins Analyse’ (radio RIG), ont expliqué de façon très claire.

FLORIAN : « Si on aurait accepté de l’aide financière du club ou des joueurs pour nos 30 ans ? Non, pas d’argent extérieur à nos actions et à notre organisation. Pas d’aide financière venant du club, on tient à notre indépendance sur ce point. Mais on est quand même obligé de travailler avec le club, ce qu’on fait avec plaisir, ainsi qu’avec SBA, la société exploitante du stade. Il a fallu demander des autorisations, monter des dossiers, des choses complexes ; par rapport à ce qu’on voulait réaliser ; le tout avec le soutien et l’appui moral du club. Cette collaboration s’était déjà faite pour ‘Adieu Lescure’, notamment, mais on est rodés et ça se passe très bien. Au niveau des relations entre le club et nous, le président Stéphane Martin est dans le prolongement de Triaud.

 

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Mais nous, vu qu’on est indépendant financièrement vis à vis du club, on peut jouer notre rôle dans la vie du club et participer aux discussions. On est un peu les casse-couilles, ceux qui râlent pour un oui ou pour un non… Un coup c’est sur le maillot, un coup sur la mascotte, un coup sur les pom-pom girls, un coup sur la façon dont on ne rend pas hommage à un joueur important quand il quitte le club… Il ne se passe pas une année sans que ça amène des frictions. Mais c’est toujours dans le respect, car on sait, et le club aussi, que chacun défend ses intérêts, sa logique. Et des deux côtés on pense que c’est le mieux pour servir les intérêts du club…  Par exemple, pour la reprogrammation d’Adieu Lescure le samedi soir et pas le dimanche à 14H, nous on défendait le droit des supporters – de tous ceux qu’on représente – de profiter d’un évènement sur toute la journée, mais il y avait 1 million et demi d’euros en jeu pour le club… Voilà un bon exemple. Si on peut défendre ce qui nous semble juste, c’est justement car on peut le faire sans être redevable financièrement. Si on commence à accepter de l’argent, on n’est pas crédibles. »

 

PIERRE : « En fait, pour financer – principalement – les animations de nos 30 ans, on s’y est pris dès le lendemain de nos 25 ans. On avait prévu le coup, avec un compte spécial pour les 30 ans, qu’on a alimenté régulièrement en mettant 10% des recettes de nos tables de vente par exemple. Financièrement, ça se fait obligatoirement en amont. On est obligés de prévoir. »