Jocelyn Gourvennec : « Je n’ai pas aimé l’arbitrage de Monsieur Millot »
Réagissant, au micro de Canal +, après la rencontre face à Marseille, le coach Jocelyn Gourvennec a évidemment regretté le scénario du match : non seulement l’égalisation en fin de partie, mais aussi les balles de 2-0 manquées par ses joueurs, avec les grosses occasions de Younousse Sankharé (par deux fois) ou encore Malcom.
L’entraîneur bordelais a également eu un petit mot sur l’arbitrage de la rencontre, « orchestré » par Benoît Millot :
« Sur le plan comptable, on perd deux points sur le fil, c’est dommage. Après, ce n’est pas ce que je vais retenir du match : je trouve, que dans une période difficile on a réussi à faire un très gros match. Sans doute que d’avoir marqué vite ça nous a mis dedans. On a été très costauds, on a été très bien organisés et intelligents. On a bien défendu sur Thauvin la plupart du temps, lui qui a déclenché toutes les situations dangereuses. On peut simplement se reprocher de ne pas avoir mis le deuxième but. Voilà… il y a ces sentiments partagés d’avoir fait quand même un gros match, où on sort fiers du match ; mais après, sur le plan comptable il en manque deux (points, ndlr). […] Marseille a eu des moments où ils ont poussé, ils ont eu des situations. Je trouve qu’on n’a pas toujours bien géré nos récupérations et les situations de contres qu’on a eues ; mais on a fait un vrai match d’équipe. Cela n’avait rien à voir avec ce qu’on avait fait récemment, mais c’est vrai qu’on peut être frustrés. Mais… Il y a des situations litigieuses qui me paraissent un peu bizarres… c’est comme ça. »
« C’était un gros match pour nous, pour les supporters, pour le rebond. Après, c’est surtout une mauvaise période avec un point en cinq matchs, donc évidemment qu’on est satisfait de la tenue de l’équipe, de ce qu’on a proposé : on a vraiment rien lâché, on n’a simplement pas été récompensés de nos efforts, de notre abnégation sur le match ; même si Marseille a eu quelques moments où ils ont poussé. Mais je trouve qu’on a plutôt bien défendu, on a été intelligent. Mais cela n’a pas suffi, il fallait mettre le deuxième pour se mettre à l’abri. C’est un coup du sort à la fin, sur une double action entre le corner (non accordé à Malcom, ndlr) et la faute (sifflée en faveur de Marseille, pour le coup-franc égalisateur, ndlr) qui ne me paraissent pas vraiment évidentes. Mais bon ça c’est une autre histoire. »
Questionné par Hervé Mathoux sur les fameuses situations litigieuses, Gourvennec revient sur l’arbitrage de ce soir :
« Je pense qu’il y a corner avant (le but, ndlr). Je pense qu’il y a corner juste avant, devant l’arbitre de touche. Pierre (Ménès. en plateau, ndlr) est toujours à même de commenter ces situations-là… Après, sur la faute au coeur du jeu, je crois qu’il n’y a pas de faute… Voilà. C’est vraiment dommage, parce qu’il y a eu… Oh, je vais être clair : je n’ai pas aimé l’arbitrage de Monsieur Millot. Mais on peut s’en vouloir aussi, parce qu’il aurait fallu mettre le deuxième pour se mettre à l’abri. […] (à Pierre Ménès, qui met en avant le pénalty non-sifflé sur Sankharé) Oui, il y a le pénalty aussi, mais on peut faire la liste Pierre ? Je te laisse la faire Pierre. »
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