D. Riolo critique le jeu (trop ?) défensif de Bordeaux contre Marseille, P. Ménès parle de l’arbitrage

« Bienveillant » envers Jocelyn Gourvennec il y a encore un peu plus d’un mois, Daniel Riolo l’accable après Bordeaux – Marseille (1-1), pour un coaching jugé trop frileux et dont l’éditorialiste d’RMC estime – sur son blog – qu’il méritait la punition finale de la 94ème minute.

« Vu la période traversée, Bordeaux avait intérêt à offrir autre chose à ses supporters. C’était la fête des Ultramarines et il s’agissait donc d’être à la hauteur. Les Girondins commencent très haut, très agressifs, et marquent tout de suite. Anguissa rate une relance que De Preville transforme en but sublime. 1-0 d’entrée, Bordeaux met en place un schéma de jeu simple. Laisser le ballon, attendre Marseille et contrer vite.

Durant la première période, cela permet aux Bordelais de se créer les plus belles occasions. L’OM fait le jeu, ou au mieux essaye, mais souffre au milieu. Collectivement, l’agressivité des Girondins répond à l’enjeu. Bordeaux rate plusieurs fois l’occasion de plier le match. C’est globalement maladroit des deux cotés dans la fin de match. Techniquement, il y a pas mal de déchet. Bordeaux s’accroche à ce résultat positif. Un but dès la 3è minute aura donc suffi à Bordeaux. C’est l’idée jusqu’à la 93ème minute. Jusqu’à l’égalisation de Sanson. C’est pas franchement volé. L’OM, même mal, a toujours essayé. Bordeaux a été puni de son plan trop simple et de ses occasions manquées en contre… Le 1-1 est donc logique. »

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Sur son blog, également, Pierre Ménès (Canal +) revient à son tour sur ce match, et sur l’arbitrage : « L’OM n’avait pas gagné en Gironde depuis 1977. Eh bien ce ne sera toujours pas pour cette année, les Marseillais pouvant s’estimer heureux d’avoir égalisé au bout du bout des arrêts de jeu par l’excellent Sanson. Bordeaux avait ouvert le score 91 minutes plus tôt par De Préville, auteur d’une belle frappe à l’entrée de la surface après avoir intercepté une passe trop mollassonne de Zambo Anguissa. Derrière, Bordeaux a surtout cherché à exploiter la vitesse de Malcom et Kamano en contre et aurait pu doubler la marque, sur une frappe de Sankharé non-cadrée et un pénalty tout à fait « sifflable » mais non-accordé pour une charge de Rami sur le même Sankharé. Après le repos, l’OM a dominé et poussé pour égaliser ».