Benoît Costil : « Ça commençait à me casser les couilles »
Décisif ce soir face à Saint-Étienne, Benoît Costil a savouré le succès bordelais au micro de Canal+ Sport. Des propos qui se concluent sur une belle déclaration de soutien à Jocelyn Gourvennec :
« On a mis tout ce qu’il fallait. Sur les trois derniers matchs : Marseille, Caen et ce soir, dans l’état d’esprit, on ne peut rien nous reprocher. On peut nous reprocher des choses techniques, mais pas dans l’état d’esprit. Après, vous savez, on sortait de 7 matchs sans défaite sur les 7 premiers matchs, et sur les 7 qui suivent pas une victoire ; ben je peux vous dire, sincèrement : il n’y a pas d’explication, on ne sait même pas pourquoi. Le pourquoi du comment, on ne l’a pas, mais ce qui est bien c’est qu’on a bien réagi ce soir et on espère que cette mauvaise période est derrière nous parce que très sincèrement elle était très dure à vivre. […] On a une très bonne équipe, de très grosses individualités ; maintenant, quand ça se goupille mal… personnellement, à un moment donné, je me demandais comment j’allais réussir à faire un arrêt : dès qu’il y avait une frappe c’était but, ça commençait à me casser les couilles au bout d’un moment ! On n’arrivait pas à marquer, on n’arrivait pas à faire de clean-sheet, tout était compliqué pour nous ! Le foot c’était devenu dur, mais voilà il y a de la qualité. […] On fait tout pour (remonter, ndlr), il y a un super staff, un super coach, c’est un Top coach, tout notre groupe est là, présent derrière lui. Quand il se fait attaquer on a mal pour lui parce que ça bosse et puis lui on sait qu’il a mal aussi pour nous quand ça ne va pas.«