D. Tholot : « Un entraîneur a la pression de tout le monde, mais j’aime ça, parce que ça fait avancer »
Toujours lors de son interview, hier sur la chaîne ‘Onzeo’, Didier Tholot, ex buteur des Girondins dans les années 90, fait le point complet sur sa situation d’entraîneur en recherche de poste, en parlant des choses qui lui manquent, des projets qu’il cherche et de l’état du marche des coaches.
« Ce qui me manque ? Tout ! Déjà, le contact humain. La gestion humaine est, je crois, très très importante, aujourd’hui ; et si on ne parle pas avec son groupe, si on ne le fédère pas, si on ne l’emmène, en étant la locomotive ; je pense qu’on n’arrive pas – ou très rarement – à avoir des résultats. Et puis, aussi, il y a le vestiaire et toute cette pression… Après, quand vous êtes entraîneur, vous avez la pression d’un peu tout le monde : médias, dirigeants, supporters… Mais c’est important, et moi j’aime cette pression-là, parce qu’elle vous fait avancer. (…) Moi, je suis quelqu’un de discret dans la vie, par rapport aux valeurs que m’ont éduqué mes parents, qui sont Stéphanois ; mais aujourd’hui, vu que mes principaux résultats au haut niveau se sont faits en Suisse, et que la Suisse est assez fermée, donc que mon travail n’a pas été relayé en France ; oui, je suis présent médiatiquement. Et puis, aussi, je pense que ça fait maintenant partie du bagage d’un entraînement de communiquer, finalement…
(…) Mes objectifs ? Aujourd’hui, je ne veux pas accepter n’importe quoi, car quand on sort de deux coupes nationales gagnées avec Sion et d’un parcours en Europa League, j’ai envie de trouver quelque chose qui soit vers le haut, pas vers le bas. Donc je suis patient, je pose la voie, et j’en profite pour voir beaucoup de matches, pour regarder ce qui se fait à droite et à gauche… Et on verra, il y aura peut-être une opportunité qui va arriver. »
C’est tout le mal que l’on souhaite à Didier, qui le mérite largement !