J. Gourvennec : « Quand je vois des joueurs, sur le banc, sauter dans les bras de ceux ayant réussi… »
Après avoir vanté les mérites de Dijon, chez qui Bordeaux se déplace demain soir (16ème journée de Ligue 1), le coach Jocelyn Gourvennec a expliqué être ravi que les changements tactiques qu’il a entrepris contre Saint-Étienne (3-0, J15) aient marché, avec des joueurs (Gajic, Vada, Cafu, Mendy) qui ont su se montrer.
« Certains joueurs moins utilisés ont montré qu’on pouvait compter sur eux, ça va créer de l’émulation et c’est une excellente nouvelle. Après, on dit souvent que les absents ont tort… mais là ce sont les circonstances qui ont fait que certains joueurs étaient suspendus, blessés ou que j’ai choisi de les faire démarrer sur le banc. Mais sur une saison, avoir un groupe compétitif est important, donc que certains aient montré qu’ils sont présents, performants et efficaces, c’est une très bonne nouvelle pour nous.
Une saison, c’est très long, et les états de forme sont souvent ceux de l’instant T. Un joueur qui maintient une forme toute une saison sans flancher c’est très rare, et là, aujourd’hui, certains joueurs ayant très bien démarré sont moins bien actuellement ; mais d’autres, qui ont un peu moins joué au départ, quand l’équipe tournait bien, ont à présent leur mort à dire. Cela fait partie des fluctuations sur uune saison, pour un joueur comme pour une équipe, mais je considère évidemment ça plutôt comme un atout que comme un problème pour moi, leur entraîneur.
Moi, je dois gérer ça à court terme, car les matches s’enchaînent et que tous sont différents. Préparer Saint-Étienne, c’est différent par rapport à préparer Dijon, et préparer Strasbourg sera encore différent. Mais, encore une fois, le plus important c’est que les joueurs soient performants, que ça crée de l’émulation dans le groupe, et que tout le monde soit mis en alerte. Vous savez, quand je vois des joueurs qui étaient sur le banc ou en tribunes mardi sauter dans les bras de ceux ayant réussi, après le match, dans les vestiaires, je me dis que c’est plutôt une bonne nouvelle. »