Une série charnière ?
Il aura donc suffi d’une semaine, après la rouste à Lille (1-5) en Coupe de la Ligue, pour faire tomber la belle série des mois de décembre – janvier. Deux matchs de Ligue 1 lourdement perdus, contre Lyon (0-3) et Saint-Étienne (1-4), suivis par une piteuse élimination en Coupe de France à domicile face à Nantes (3-4), auront bien remué une équipe girondine encore très fragile à tous les niveaux.
Après avoir tout de même retrouvé le goût de la victoire à Guingamp (4-2), Bordeaux n’est pas passé très loin de confirmer à domicile contre Nice (0-0) dans un match où Paul Bernardoni aura enfin pu savourer une rencontre sans but encaissé.
Éliminé des coupes, le FCGB n’a donc plus que la Ligue 1 à se mettre sous la dent. Un match par semaine, voilà de quoi reposer mentalement et physiquement un groupe qui voit le taux de fréquentation de son infirmerie être toujours au plus haut.
Certains joueurs voient quand même le bout du tunnel : Milan Gajic, Pablo et Isaac Kiese Thelin s’entraînent normalement depuis une petite dizaine de jours et pourraient prochainement faire leur retour à la compétition. Pas de quoi bousculer la hiérarchie dans un premier temps, mais de quoi apporter une certaine émulation à un effectif qui tentera d’être le plus complet possible pour cette fin de saison.
Au lendemain de la réception de Nice, les Marine et Blanc doivent se préparer à aller à Reims, samedi prochain, à recevoir le Gazélec Ajaccio, puis à se déplacer à Toulouse et à accueillir Bastia. Quatre équipes concernées par le maintien et un calendrier plutôt favorable, avec les réceptions des deux équipes corses, meilleures sur leur île que sur le continent. Aussi, Reims et Toulouse pointent aux 15ème et 19ème places du classement de L1 à domicile : de quoi nourrir quelques ambitions de carton plein pour les Girondins…
Si la Ligue 1 n’était pas cette saison aussi aléatoire que le niveau de jeu des Girondins de Bordeaux, on pourrait presque penser au sans faute : 12 points en quatre matchs. Voilà qui replacerait à coup sûr Bordeaux près du top 5, voire du podium.
Oui, mais voilà, les Girondins sont aussi imprévisibles qu’incorrigibles. Alors à voir…