Février, c’est fini !

En ce début d’année civile 2016, Bordeaux aura résumé en deux mois ses quelques promesses et ses grandes faiblesses.

Capables de bien enchaîner comme lors des mois de décembre et de janvier, qui leur auront valu une belle série, les Marine et Blanc auront totalement craqué en février : une élimination en Coupe de France, trois lourds revers en championnat (Lyon, Saint-Étienne et Reims) et des remous en interne (bagarre Sané – Prior) auront été le triste tableau d’un nouveau mois à oublier.
En six matchs disputés en février, Bordeaux aura encaissé la bagatelle de… 17 buts pour 9 d’inscrits seulement.
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Peu aidé par les blessures, Willy Sagnol aura vu Paul Bernardoni et ses défenses craquer à de multiples reprises. Frédéric Guilbert semble aujourd’hui être à bout de souffle et le comportement défensif de l’ensemble de l’équipe n’est pas du tout à la hauteur.
Blessé peu après son arrivée, Mathieu Debuchy est déjà vivement attendu de retour sur son côté droit lors des prochaines semaines.
Dans l’attente des retours à la compétition de ses défenseurs (Debuchy, Pablo et Pallois), Bordeaux accuse le coup et affiche aujourd’hui la 18ème défense du championnat. Et pourtant, l’occasion était belle hier : en cas de succès à Reims, les Marine et Blanc seraient provisoirement revenus à un point de la troisième place. Mais aujourd’hui, Bordeaux est 12ème. A sa place finalement.
Le calendrier à venir semblait à la portée des hommes au scapulaire, mais Ajaccio n’aura rien à perdre en Gironde le week-end prochain et le Bastia de Floyd Ayité reste sur une très belle victoire en déplacement à Nice. Même le « voisin », Toulouse, que les coéquipiers de Valentin Vada affronteront le 12 mars prochain au Stadium, aura peut-être une grosse envie d’offrir les trois points à ses supporters, à défaut de pouvoir leur offrir une nouvelle saison dans l’élite.

Fragile et inquiétant, Bordeaux n’aura finalement qu’une seule chose à sauver sur la fin de saison : son honneur. Ou ce qu’il en reste…