Gare au faux pas
La trêve c’est (bientôt) fini ! Les matchs internationaux auront au moins laissé nos Girondins invaincus durant cette période. De quoi soigner quelques maux en attendant la réception de Marseille donc, ce dimanche.
Après un mois d’octobre et un début novembre jugés « épouvantables » par le président Stéphane Martin, les Girondins vont donc se frotter à leur éternel rival qui arrive, lui, en pleine forme. Si la trêve a été vue d’un bon œil côté girondin, pour couper cette spirale négative et « pauser » le tout, Marseille aurait presque eu des regrets de voir son renouveau stoppé. Car en dehors de l’affaire Patrice Evra et de leur défaite en Europa League à Guimarães, les Marseillais restent sur une série de 4 victoires et 2 matchs nuls lors des 6 dernières journées de championnat, avec un dernier succès sur le score fleuve de 5 à 0 face au Caen de l’ancien girondin Frédéric Guilbert.
En chute libre depuis son déplacement à Paris, Bordeaux soigne encore ses plaies. Quasi inexistants dans le jeu, largués en défense et inoffensifs devant, les Marine et Blanc sont à mille lieues d’avoir la confiance nécessaire pour aborder ce genre de rencontre. Pour autant, il faudra bien la négocier et les supporters présents su Stade René Gallice comptent bien aider à faire prolonger l’invincibilité bordelaise face à « l’ennemi » de toujours.
Avec trois séances d’entraînement planifiées à huis clos cette semaine, les Girondins mijotent-ils quelque chose du côté de leur organisation tactique ? Face au néant affiché lors des dernières sorties, cela serait bien le minimum.
En attendant, Bordeaux peaufine sa préparation à l’entraînement et a assisté à plusieurs discours de son président, Stéphane Martin, qui s’est d’ailleurs quelque peu perdu en employant la notion de « derby » pour l’affiche de ce dimanche.
Qu’à cela ne tienne, les Girondins ont l’occasion de tourner la page de leurs dernières semaines tumultueuses, dès le coup d’envoi de leur match de cette 13ème journée de Ligue 1. Un signe ? Bordeaux espérera y conjurer son mauvais sort. Car l’étendre face à Marseille à domicile signerait en tout cas une sacrée crise.