Nicolas Morin (Fr3) : « Nicolas de Tavernost veut permettre aux Girondins de franchir un palier »
(Très) bien informé, depuis le début, sur le gros dossier du rachat éventuel de nos Girondins de Bordeaux par des investisseurs américains étant menés par un fond d’investissement basé du côté de Miami, le journaliste Nicolas Morin (France 3 Nouvelle-Aquitaine) avait, dès jeudi dernier, évoqué les raisons profondes de l’envie, chez Nicolas de Tavernost / M6, de passer la main.
« Nicolas de Tavernost, le président de l’actionnaire majoritaire des Girondins, ne s’en est jamais caché : il souhaite ouvrir le capital à des nouveaux investisseurs, mais encore faut-il les trouver. Alors, Bordeaux suscite beaucoup d’intérêts depuis quelques mois, quelques années, en France mais aussi à l’international, grâce à la marque ‘Bordeaux’, connue mondialement. Il y a deux ans, un milliardaire chinois avait failli investir massivement dans le club, mais l’affaire avait capoté au dernier moment. Et là, depuis l’automne, une piste très sérieuse est à l’étude. Il s’agit d’investisseurs américains basés en Floride. On parle d’un homme d’affaire associé à un fond d’investissement. Les négociations sont en cours depuis l’automne entre Nicolas de Tavernost et ces fameux hommes d’affaire américains, pour entrer dans le capital massivement voire même pour acheter le club. Tout est sur la table aujourd’hui, mais l’affaire n’est pas encore conclue. Le dossier est en cours, il est long, cela concerne plusieurs dizaines de millions d’euros et on verra si ce dossier va aboutir au printemps. Réponse, donc, dans les prochaines semaines.
Pourquoi ça se fait maintenant ? D’abord, parce que c’est dans l’air du temps. En France, on l’a vu, il y a eu Paris, il y a Monaco ces dernières années, mais aussi, plus récemment, Marseille ou Nice. Et Nicolas de Tavernost ne veut pas rater le train, le bon wagon des investisseurs, pour permettre aux Girondins de franchir un palier. Et puis, au sein du groupe M6, peut-être qu’on commence à se lasser, malgré le fort attachement de Nicolas de Tavernost aux Girondins : pour les mauvais résultats, pour une politique sportive compliquée, et pour un stade souvent vide. Donc pour tout ça, le moment est peut-être venu de changer d’air. »