Paul Baysse : « Ma première semaine a été riche en émotions et retrouvailles, je suis heureux et fier »
Toujours dans son entretien de la semaine, pour France 3, le ‘nouveau’ défenseur des Girondins de Bordeaux, Paul Baysse, réaffirme – mais personne n’en doutait… – son amour pour ce club, celui de sa ville et de ses débuts, avec qui il vit enfin l’histoire qu’il voulait. 10 ans après son départ.
« Je suis né à Talence, à deux pas d’ici, j’ai grandi ici, j’ai aussi toute ma famille sur Bordeaux et dans la région, j’ai été entièrement formé aux Girondins, j’y suis passé pro ; donc forcément… J’avais passé toutes les étapes ici, sauf la dernière : jouer en pro, porter le maillot en match officiel de Ligue 1. Maintenant, c’est fait, et j’en suis très fier. Ma première semaine ici, ça a été chargé d’émotions et de retrouvailles. Forcément, depuis 10 ans, l’équipe elle a bien changé, mais pas tous les gens autour, au château, dans les bureaux, chez les coaches des jeunes aussi ; donc il y a aussi énormément de gens qui sont toujours là, et ça fait chaud au cœur de retrouver des visages familiers, j’en suis très content et aussi très fier. Moi qui ai pas mal vadrouillé je peux confirmer qu’ici le cadre est extraordinaire. Tout est fait pour qu’on se sente bien, qu’on donne le meilleur de nous, qu’on soit heureux ; alors que demander de plus ?
On n’a aucune excuse pour ne pas bien faire. Et moi, c’est ma ville en plus ! Jamais je n’aurais quitté Malaga pour un autre club que Bordeaux, parce que c’est mon club, et – avec tout le respect que j’ai pour mes autres clubs – c’est particulier pour moi. Alors comme l’opportunité s’est enfin présentée et que ça s’est fait je remercie encore Malaga d’avoir été réceptif au fait que je veuille rentrer chez moi. Ce n’était pas évident pourtant, car j’avais signé pour une longue durée cet été et qu’au bout de six mois je veux partir, mais ils m’ont écouté et compris. Pour un joueur, c’est si agréable de tomber sur des clubs qui sentent ça, qui voient autre chose que la valeur marchande du joueur, alors je remercie Malaga de ce professionnalisme, à tous les niveaux, et je leur souhaite le meilleur pour la fin du championnat espagnol.
(…) Le capitanat ? C’est le coach qui décidera. Moi je reste le même, que je sois capitaine ou que ce soit un autre joueur. Mais c’est sûr que… Oui, ça représenterait beaucoup pour moi, parce que c’est mon club, donc c’est encore plus important. Forcément, ce serait une fierté. Mais je ne changerai pas ma manière de joueur et d’être au quotidien, j’ai surtout envie de croquer à pleines dents ce qui m’arrive, de profiter d’être là. Sur le terrain, on peut tous être des leaders, tous aider à tirer dans le même sens, même ceux sur le banc, le staff, ou les joueurs non-convoqués. (…) La pression ? Non, je ne m’en mets pas. Pas de la négative en tout cas. Je ne vois que du positif. Aussi, j’ai grandi, je suis père de deux enfants, j’ai pris du recul sur la vie, sur mon métier, je suis dans une autre philosophie ; après avoir connu des blessures aussi, des années difficiles. Je suis heureux, j’ai la banane quand j’arrive dans le vestiaire, j’ai envie de le transmettre ça, que les gens autour de moi soient comme ça. Mais c’est un tout, et ça passe par les résultats, mais moi je vais toujours tout donner pour ce maillot que j’aime, je le sais. »