Benoît Costil se confie sur sa saison puis sur les entraînements de Gustavo Poyet et de son staff
Capitaine des Girondins de Bordeaux depuis bientôt 2 mois, alors qu’il est revenu à un bon niveau qu’on lui connaissait avant, le gardien Benoît Costil (30 ans, sous contrat jusqu’en juin 2021) était sur RMC, dans ‘Team Duga’, il y a quelques jours. Le N°1 des Marine et Blanc a fait le tour de l’actualité du club :
« J’aurais voulu que les résultats soient meilleurs, c’est sûr, je n’espérais pas ça pour mes débuts, quand je suis venu, je pensais aussi que mon adaptation serait plus rapide – et le club aussi – ; mais c’est comme ça… On a au moins le mérite d’avoir su faire de bons matches pour se sortir d’une situation très délicate. Aussi, sans trop revenir sur chaque changements et certains départs – dont celui du coach Jocelyn Gourvennec, que j’estime ; et de Jérémy (Toulalan), pour qui j’ai compris le choix et avec qui je m’entends très bien -, ce n’est plus trop la même équipe de Bordeaux aujourd’hui. Toute la défense a été revue, Sou’ (Soualiho Meïté) et Martin (Braithwaite) sont arrivés, ainsi que Paul (Baysse). Jules (Koundé) est monté dans l’équipe première, Pablo (Castro) est revenu de prêt, Gaëtan (Laborde) est revenu de blessure. Tout ça, ça change l’équipe…
(…) Comment est le coach Poyet par rapport à Gourvennec ? Déjà, il a un tempérament sud-américain, il parle beaucoup, s’exprime et s’implique énormément, il amène sa joie de vivre ; même si les bons premiers résultats ont aidé, c’est sûr. Après, dans la méthode, il n’a pas changé grand-chose non plus. Lui et son staff s’appuient sur ce qu’on avait déjà commencé à faire de mieux en janvier, en défense, et il nous font travailler les sorties de balle, car on doit progresser avec le ballon. (…) Ce qu’il attend de moi, en tant que gardien ? Il souhaite que l’équipe joue, et reparte de derrière, donc le gardien peut s’inclure dans cela. Mais pour l’instant, j’ai moins de consignes de jeu qu’avant, et surtout par rapport à tout ce que me demandait Christian Gourcuff, à Rennes. A l’époque, je devais jouer haut, pour permettre au bloc de monter, et couvrir la distance entre mes défenseurs et mes cages. Mais sinon, avec Poyet comme avec tous les autres, je dois toujours faire des arrêts, capter les ballons dans les airs, sortir quand il le faut, diriger et rassurer les défenseurs : classique ! On travaille pour ça. »