Nicolas de Tavernost : « On n’aime pas avoir des rôles de minoritaire »
Ayant reconnu des discussions avec des investisseurs étrangers pour – au moins – une entrée au capital des Girondins de Bordeaux, le boss d’M6, actionnaire du FCGB depuis 1999, Nicolas de Tavernost, s’explique plus amplement dans SUD OUEST.
« On a toujours dit que si on trouvait un partenaire qui aide au développement, on était prêt à l’accueillir. (…) Il y en a déjà eu beaucoup, d’origines très diverses… La priorité, c’est l’avenir durable du club. On peut toujours se tromper, mais on n’a pas fait 20 ans ici pour donner les clés à des gens qui ne donneraient pas les conditions minimales d’engagement. (…) Mais en attendant (que les discussions aboutissent, éventuellement, NDLR), on va gérer le club comme si on restait 100 ans.
(…) La première chose qu’on dit, avant même d’évoquer le prix : ‘Êtes-vous prêt à remettre de l’argent et à rester sur une période suffisamment longue ?’. Quand ils cochent la réponse, on regarde alors le projet sportif, les formes d’associations envisageables. On est à ce stade de discussion. Nous avons une méthode. Rien ne dit que ça aboutira. Beaucoup de discussions n’ont pas abouti. On a continué à financer le club. Si en juin rien ne s’est passé, on sera toujours là. (…) Si on était parti vite, aujourd’hui le club serait en L2. On a eu beaucoup de propositions, de gens pas toujours fiables. (…) On ne veut pas s’enfoncer dans le déficit, et la première manière pour l’éviter est d’avoir de meilleurs résultats. Trouver des partenaires qui donnent des garanties est une hypothèse. (…) Aucune solution n’est écartée, on est ouvert. On n’aime pas avoir des rôles de minoritaire. »